mardi 7 octobre 2014

Éléphant d'Afrique

Dans ce fabuleux bestiaire que propose l'origami, l'éléphant est roi. Il s'agit en effet d'un animal très commun chez les origamistes, et bien de grands noms s'y sont essayé : Akira Yoshizawa, John Montroll, Robert J. Lang, Fumiaki Kawahata, David Brill, Neal Ellias, Roman Diaz, Quentin Trollip et bien d'autres.
Et dans tout ce panorama de mastodonte, on peut encore voir se dessinner deux tendances : les éléphants en 2D - souvent minimalistes- et les éléphants en volume.
Vous vous doutez bien que la seconde catégorie m'intéresse particulièrement. D'autant plus que le volume est bien une, si pas LA caractéristique de l'éléphant.
Hélas, l'exercice de pliage est bien difficile pour ces animaux trompeurs. Je me suis déjà cassé les dents sur le sublime modèle de Quentin Trollip (ici dans une de ses plus belles versions, celle de Luc Marnat). Et pour celui-ci, modèle de Nguyen Hung Cuong, je n'étais pas loin du gros fail non plus :



Finalement, après un peu de wet-fold supplémentaire, je suis arrivé à quelque chose qui me plaise.
Il est plié dans du papier de 40*40cm, taille exceptionnellement grande pour moi qui suis habitué à plier dans du petit.
Un très bon modèle de Cuong, qui est un plieur que j'admire. Si j'ai plusieurs conseils à donner : le wet-folding et les pinces à linge sont indispensables, et faites gaffe à la fameuse étape où il n'y a pas de pli de référence (il en parle dans le livre), ça peut avoir des conséquences directes sur les pattes arrières : pliez-les le plus possible en respectant les proportions du diagramme.

Diagramme : 50 hrs of origami +
Papier : Peau d'éléphant gris anthracite 40*40 cm.
Papier recommandé : Papier épais éventuellement texturé
Taille finale : ~12 cm (ratio 0,28)

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