Du 30 octobre au 2 novembre a eu lieu la huitième convention de Lyon. Une convention réputée pour sa convivialité, ses invités de marque et sa tendance à l'origami complexe. En tant que plieur solitaire, je souhaitais y aller depuis longtemps, mais ce n'est que cette année que je me le suis vraiment permis. Et grand bien m'en a pris.
Nombreux compte-rendus sont trouvables sur le forum francophone, mais sur ce blog je souhaite présenter la convention sous un angle plus didactique.
Des rencontres
Etant assez actif sur internet, par le biais de ce blog mais aussi de flickr et du forum, j'ai eu l'occasion de rencontrer plein de gens francophones, artistes confirmés ou amateurs, que j'ai connu via le web : parmi les créateurs "de renom" il y a Sebastien Limet, Gachepapier, Eric Vigier (le plieur fou), Tetsuya Gotani ou encore Kaze, plus discret mais que je considère comme un grand.
Je me suis senti très vite à mon aise dans le monde des plieurs, et étant dans la vie réservé voire taciturne sur les bords je me suis surpris à être vachement bavard avec tous ces gens que je venais à peine de rencontrer en vrai.
L'échange, les rencontres et la convivialité, ce sont vraiment les points qui priment avant tout. Les ateliers de pliage ne sont finalement qu'un prétexte, qu'un outil pour entretenir les échanges. Car de toute façon, 90% des modèles enseignés seront diagrammés (ou le sont déjà), la convention n'en a pas l'exclusivité.
Des invités
Les invités de la convention de Lyon sont souvent de grandes pointures. Cette année n'était pas en reste avec :
- Robert J. Lang
Le gars qui a fait Origami Design secret. Il a apporté une vraie révolution à l'approche technique dans l'origami et au décodage de la conception de modèles)
- Victor Coeurjoly
Si Robert Lang peut être assimilé à un scientifique ou un technicien, Victor Coeurjoly se situe plus dans la veine artistique/poète de l'origamiste. Comme il l'expliquait dans une conférence passionnante, le papier est pour lui un outil d'expression, il cherche à s'exprimer et pas à atteindre le réalisme parfait.
- Beth Johnson
Approche sans doute conceptuelle pour cette artiste qui utilise diverses techniques purement abstraites (comme les tesselations) pour les appliquer sur des sujets concrets, typiquement les animaux. Ses modèles ont souvent un style et une élégance inégalable.
- Alessandro Beber
Origamiste "classique" au départ, cet italien a doucement orienté sa passion vers les tesselations. Doté d'un côté matheux amateur de logique, il explore les techniques les plus complexe de la géométrie du pliage, explore des sentiers jusque là inexplorés et présente le résultat de ses recherches par des créations stupéfiantes.
Des expositions
Les participants, y compris les plus amateurs, peuvent amener leurs modèles pour les exposer : on voit alors les modèles "en vrai" et lorsque l'on est habitué aux photos, cela fait une drôle d'impression ! C'est un chouette coup de projecteur et un moyen d'obtenir remarques, critiques ou suggestions. Je regrette bien de ne pas avoir mis ma propre table !
Des ateliers
Avec trois séances d'ateliers par jour, d'une durée de minimum deux heures chacun, ainsi que de multiples ateliers improvisés, ça n'arrêtait pas ! Si l'explication "live" de modèle est souvent moins efficace qu'un bon vieux diagramme, c'est toutefois un médium intéressant. L'émulation et l'entraide sont sources de motivation supplémentaires pour les plieurs tandis que recevoir les commentaires et apartés sympathique de l'auteur/animateur permet de mieux cerner son approche et logique intrinsèque du modèle présenté.
Je présenterai les modèles que j'ai plier lors des ateliers dans des billets à venir prochainement.
Et enfin... Un projet commun !
Chaque année, l'organisation propose un projet commun qui rythmera la convention. Cette année, il s'agissait d'un modulaire : en pliant les pixels de Max Hulme, on devait à la fin obtenir une image surprise. La voici :
Nombreux compte-rendus sont trouvables sur le forum francophone, mais sur ce blog je souhaite présenter la convention sous un angle plus didactique.
Des rencontres
Etant assez actif sur internet, par le biais de ce blog mais aussi de flickr et du forum, j'ai eu l'occasion de rencontrer plein de gens francophones, artistes confirmés ou amateurs, que j'ai connu via le web : parmi les créateurs "de renom" il y a Sebastien Limet, Gachepapier, Eric Vigier (le plieur fou), Tetsuya Gotani ou encore Kaze, plus discret mais que je considère comme un grand.
Je me suis senti très vite à mon aise dans le monde des plieurs, et étant dans la vie réservé voire taciturne sur les bords je me suis surpris à être vachement bavard avec tous ces gens que je venais à peine de rencontrer en vrai.
L'échange, les rencontres et la convivialité, ce sont vraiment les points qui priment avant tout. Les ateliers de pliage ne sont finalement qu'un prétexte, qu'un outil pour entretenir les échanges. Car de toute façon, 90% des modèles enseignés seront diagrammés (ou le sont déjà), la convention n'en a pas l'exclusivité.
Des invités
Les invités de la convention de Lyon sont souvent de grandes pointures. Cette année n'était pas en reste avec :
- Robert J. Lang
Le gars qui a fait Origami Design secret. Il a apporté une vraie révolution à l'approche technique dans l'origami et au décodage de la conception de modèles)
- Victor Coeurjoly
Si Robert Lang peut être assimilé à un scientifique ou un technicien, Victor Coeurjoly se situe plus dans la veine artistique/poète de l'origamiste. Comme il l'expliquait dans une conférence passionnante, le papier est pour lui un outil d'expression, il cherche à s'exprimer et pas à atteindre le réalisme parfait.
- Beth Johnson
Approche sans doute conceptuelle pour cette artiste qui utilise diverses techniques purement abstraites (comme les tesselations) pour les appliquer sur des sujets concrets, typiquement les animaux. Ses modèles ont souvent un style et une élégance inégalable.
- Alessandro Beber
Origamiste "classique" au départ, cet italien a doucement orienté sa passion vers les tesselations. Doté d'un côté matheux amateur de logique, il explore les techniques les plus complexe de la géométrie du pliage, explore des sentiers jusque là inexplorés et présente le résultat de ses recherches par des créations stupéfiantes.
Des expositions
Les participants, y compris les plus amateurs, peuvent amener leurs modèles pour les exposer : on voit alors les modèles "en vrai" et lorsque l'on est habitué aux photos, cela fait une drôle d'impression ! C'est un chouette coup de projecteur et un moyen d'obtenir remarques, critiques ou suggestions. Je regrette bien de ne pas avoir mis ma propre table !
Des ateliers
Avec trois séances d'ateliers par jour, d'une durée de minimum deux heures chacun, ainsi que de multiples ateliers improvisés, ça n'arrêtait pas ! Si l'explication "live" de modèle est souvent moins efficace qu'un bon vieux diagramme, c'est toutefois un médium intéressant. L'émulation et l'entraide sont sources de motivation supplémentaires pour les plieurs tandis que recevoir les commentaires et apartés sympathique de l'auteur/animateur permet de mieux cerner son approche et logique intrinsèque du modèle présenté.
Et enfin... Un projet commun !
Chaque année, l'organisation propose un projet commun qui rythmera la convention. Cette année, il s'agissait d'un modulaire : en pliant les pixels de Max Hulme, on devait à la fin obtenir une image surprise. La voici :
Vivement 2015 ! Quand à vous les internautes on se retrouve très vite ;)
merci pour le compte rendu :)
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